- Les symptômes de l’anxiété : malaises, palpitations, tremblements, peurs, angoisses, maux de ventre, gorge serrée, insomnie …
- Les anxiolytiques sont indiqués :
- Dans l’anxiété
- Le sevrage alcoolique
- En association avec un antidépresseur en début d’une dépression
- Lors d’un état d’agitation
- Dans certains troubles du sommeil
- Les médicaments ne sont pas les seuls traitements dans l’anxiété :
- Psychothérapies
- Techniques de relaxation
- Bonne hygiène de vie (sport, rythme de vie régulier, pas de consommation d’excitants comme le café, le thé, le tabac, l’alcool)
- Le traitement de l’anxiété ne nécessite pas systématiquement un traitement par anxiolytiques
- Les anxiolytiques sont des médicaments agissant sur le cerveau et présentent des risques :
- Somnolence à risque d’accidents de la route
- Difficultés de concentration
- Troubles de la mémoire
- Ils peuvent générer une dépendance (besoin impérieux de prendre le médicament) ou une accoutumance /tolérance (adaptation progressive de l’organisme au médicament entrainant une augmentation des doses pour obtenir le même effet)
- L’association avec l’alcool, les drogues ou autres médicaments, augmente ces risques
- Il faut respecter les doses prescrites et le nombre de prises
- Éviter l’automédication : à prendre seulement sous prescription médicale
- Traitement le plus bref possible : dès le début du traitement, le médecin envisagera la durée de traitement et les modalités de l’arrêt
- Il est important de revoir votre médecin régulièrement pour évaluer votre état de santé
- Ne pas arrêter vous-même le traitement : l’arrêt est une décision médicale !
- L’arrêt brutal d’un traitement au long court peut entrainer un état de manque ou syndrome de sevrage (palpitations, tremblements, insomnie…)
- Il faut diminuer les doses progressivement pour éviter l’effet rebond (minimiser l’anxiété)
- Ne pas réutiliser vos médicaments : les rapporter à la pharmacie à la fin du traitement
- Informer les autres professionnels de santé de la prise de ce traitement
Chez tout patient traité quotidiennement > 30 jours, il est recommandé de proposer une stratégie d’arrêt de la consommation de BZD ou de médicaments apparentés.
- Au moment d’entreprendre un arrêt, il convient d'évaluer les attentes du patient, son degré « d’attachement » aux benzodiazépines, pour aboutir à une décision partagée et évaluer les facteurs pronostiques. Le médecin peut s’appuyer sur les items du questionnaire ECAB
- La tenue d’un agenda de sommeil et/ou d’un calendrier de décroissance posologique (avec relevé des symptômes inhabituels) peut également être utile et proposée
- L’arrêt doit toujours être progressif, sur une durée de quelques semaines à plusieurs mois [en cas de traitement chronique]
- Si l’objectif de la démarche est l’arrêt, l’obtention d’une diminution de posologie doit déjà être considérée comme un résultat favorable.
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