Mirtazapine - Norset

• Délai d’efficacité : 2 à 4 semaines (efficacité complète : 6 à 8 semaines)
• Ne pas interrompre le traitement brutalement : l’arrêt du traitement se fait progressivement sur avis médical
• Durée de traitement : 6 à 12 mois minimum à même posologie après rémission de symptômes
• Pas de dépendance avec ce médicament
• Existence de quelques effets indésirables mais bien tolérés et transitoires
  
  • Somnolence, Sédation, Céphalée, Sécheresse de la bouche
  • Attention néanmoins à la prise de poids
• Associer le traitement avec une prise en charge psychologique
• Éviter l’automédication (risque d’interactions médicamenteuses)
• Informer les autres professionnels de santé de la prise de ce traitement

Pharmacodynamie :

• Classe thérapeutique : autres antidépresseurs

Pharmacocinétique :

• Demi-vie d'élimination :  20 à 40h
• Concentrations à l’état d’équilibre : 3-4j

• Bilan rénal ou hépatique si doute

• Rythme des consultations :  toutes les 2 semaines le 1^er mois puis toutes les 2 à 4 semaines
• Chez l’enfant et l’adulte de <30 ans : consultation à 1 semaine car risque suicidaire
• Recherche d’un risque suicidaire
• Suivi par la même échelle : Hamilton, MADRS
• Mesure fréquence cardiaque, ECG (QTc)
• Surveiller l’INR
• Surveiller étroitement les patients présentant une pression intraoculaire élevée ou un risque de glaucome aigu (glaucome à angle fermé)
• Surveillance de la NFS, surtout chez le sujet de > 65 ans : rares cas d’agranulocytose
• Surveiller l’INR
• Surveillance du poids
• Recherche d’effets indésirables
• Dosage de la natrémie chez le sujet âgé à 1 semaine (hyponatrémie, SIADH)
• Traitement concomitant par benzodiazépine en début de traitement : en cas d’anxiété, d’agitation ou d’insomnie invalidantes
  • Durée : 2 semaines 

• Hypersensibilité
• Association IMAO

• IMAO
• Majoration sédation avec autres médicaments sédatifs ou alcool : benzodiazépines et des autres sédatifs (notamment la plupart des antipsychotiques, les antihistaminiques H1 et les opiacés
• Anticoagulants oraux : surveillance INR
• Médicaments allongeant l’intervalle QT : antiarythmiques des groupes IA et III, des antipsychotiques (par exemple les phénothiazines, le pimozide, l’haloperidol), les antidépresseurs tricycliques, certains agents anti-microbiens (par exemple sparfloxacine, moxifloxacine, erythromycine IV, pentamidine, traitements antipaludiques en particulier l’halofantrine), certains antihistaminiques (astemizole, mizolastine)
• Médicament hyponatrémiant : les diurétiques, la desmopressine, les antidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine, la, ISRS,  carbamazépine et l’oxcarbazépine. L’association de ces médicaments majore le risque d’hyponatrémie
• carbamazépine
• phénytoïne
• kétoconazole
• inhibiteurs puissants du CYP3A4, les inhibiteurs de protéase du VIH, les antifongiques azolés, l’érythromycine, la cimétidine ou la néfazodone

Très fréquents :

• Augmentation de l’appétit, Prise de poids, Somnolence, Sédation, Céphalée, Sécheresse de la bouche  

Fréquents :

• Rêves anormaux, Confusion, Anxiété, Insomnie, Léthargie, Sensations vertigineuses, Tremblements, Hypotension orthostatique, Nausées, Diarrhée, Vomissements Constipation, Exanthème, Arthralgies Myalgies Rachialgies, Œdème périphérique, Fatigue

Graves :

• Confusion, Accès maniaques, Agitation, Hallucinations, Hypotension, Agressivité, Pancréatite, Aplasie médullaire (granulocytopénie, agranulocytose, anémie arégénérative, thrombocytopénie), Sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique, Hyponatrémie, Idées suicidaires, Comportement suicidaire, Convulsions (crises) Syndrome sérotoninergique, Syndrome de Stevens-Johnson,  Syndrome de Lyell, Rhabdomyolyse, Rétention d’urine.